La normalisation de la dénomination des voies permet
une connaissance affinée de la commune.
Donnée restreinte à quelques-uns,
l'adresse est devenue en peu d'années une donnée d'intérêt général, avec la
généralisation des services de géolocalisation.
Elle est utile aux citoyens, aux
collectivités territoriales, aux acteurs économiques (livraisons), aux services
de secours (Médecins, SDIS), aux services à la personne (prestations à
domicile, eau, électricité, etc…ainsi qu’à l'accès à de nouveaux services (très
haut débit).
La
commune de Lombez en partenariat avec les services de la Poste travaille depuis
deux ans environ sur l’adressage. Un audit, relatif à un état des lieux de la
commune en matière de dénomination, numérotations et raccordement au réseau
postal, ainsi que des préconisations sur la dénomination des voies et
numérotation, a été proposé. L’avancement de ce projet a été régulièrement présenté
aux conseillers municipaux.
Les
rues du centre bourg et celles directement adjacentes ont gardé leurs
appellations, seuls les numéros en double ou mal positionnés ont été replacés. Il
en est de même pour les lotissements de la Ramondère, Canteloup, Castors…
Une nouvelle
rue (rue Savonères) et une impasse (impasse de l’Armée d’Afrique) ont été
nommées.
Dans
la campagne, ce sont surtout des lieux-dits qui faisaient office d'adresse.
Pour les routes, les noms historiques sont systématiquement repris, comme la
route de Samatan, de Toulouse, de Boulogne, de Puylausic, de Montarus, de
Saramon…
Les voies qui ne bénéficient pas de nom, afin de garder l'esprit des
lieux prennent comme nom de baptême celui du lieu-dit le plus éloigné sur la
voie ou le plus connu comme chemin de Bouhobent, chemin de la Robin…
Une fois
les voies baptisées, ce sont les maisons d'habitations qui sont repérées par un
numéro. En fonction de la voie, cette numérotation est composée de numéros
pairs ou impairs, comme dans une rue ou un lotissement. Une numérotation
métrique est préférée sur les routes de campagne.
Aujourd’hui,
c’est la phase de communication qui commence : tout d’abord informer les
usagers ainsi que tous acteurs de notre société (le cadastre, les services
fiscaux, SDIS, Véolia, la Poste, ERDF…) des nouvelles adresses puis mettre en
place la signalétique.